Cinq raisons de suivre le tournoi masculin du HSBC SVNS de Dubaï

Le rugby à 7 n’a jamais été aussi populaire et la saison 2024/25 débute ce week-end à Dubaï.

Le rugby à 7 a à peine eu le temps de reprendre ses esprits après la magnifique première saison du HSBC SVNS et le raz-de-marée des Jeux Olympiques de Paris 2024. On a repris des forces, on s’est reposé et on est désormais prêt à repartir.

Voici les cinq raisons de suivre l’étape de Dubaï :

  1. Rien ne vaut la magie du SVNS

Pour les non-initiés, sachez que le HSBC SVNS est un événement unique. Les athlètes les plus puissants et les plus rapides du monde se réunissent pour courir et mettre des essais dans tous les sens pendant 14 minutes. Un essai est marqué toutes les 75 secondes en moyenne. Ajoutez à cela du soleil, certaines des plus belles villes du monde et un public passionné, et vous comprendrez pourquoi le public attend cette compétition avec impatience.

L’étape débute par une confrontation entre la Nouvelle-Zélande et les États-Unis samedi matin. En moins de 36 heures, vous pourrez suivre pas moins de 63 matchs lors du tournoi masculin. La France a réalisé un doublé sensationnel en 2023/24 et était accompagnée de sept équipes incroyables lors de la finale du HSBC SVNS la saison passée. Cela prouve à quel point ce sport est imprévisible chez les hommes.

  1. Paris a donné un nouveau souffle

Terry Kennedy (IRL), Filipe Sauturaga (FIJ), Ryan Oosthuizen (RSA)… Certains des joueurs qui ont brillé à Paris seront présents au Sevens Stadium de Dubaï. Mais les regards seront aussi tournés vers les bancs de touche.

Une semaine après être devenu le premier entraîneur de rugby à 7 à remporter le titre d’Entraîneur de l’Année World Rugby, Jérôme Daret surveillera la France de loin. En effet, Daret occupe désormais la fonction de manager général du rugby à 7 français.

Après avoir conduit les Bleus à leur première victoire sur une étape du circuit en 19 ans, Daret a décroché le titre de champion lors de la grande finale du HSBC SVNS en juin avant d’aller chercher l’or olympique à la maison devant un Stade de France en feu.

Benoît Baby, son successeur, aura fort à faire pour être à la hauteur.

  1. Des affiches dès les poules

Difficile de ne garder qu’un match des affiches qui se tiendront lors de la première journée, mais le dernier match de ce premier jour de compétition est très alléchant.

La France, championne olympique en titre et tenante du titre du HSBC SVNS, bouclera la journée de samedi par un match contre l’Afrique du Sud dans la Poule A. Les Blitzboks ont non seulement remporté les trois dernières étapes de Dubaï, mais ils se sont remis de leur septième place au classement général du HSBC SVNS pour décrocher la médaille de bronze aux JO.

Dans la Poule B, des rivalités historiques vont être ravivées. L’Argentine, première du classement général l’an dernier, affrontera l’Uruguay, autre équipe sud-américaine qui a été promue en fin de saison dernière. La tension sera au moins aussi forte entre l’Irlande et la Grande-Bretagne.

Comme si cela ne suffisait pas, les Fidji affronteront leurs voisins de Nouvelle-Zélande dans la Poule C. Un match qui promet !

  1. Des joueurs incroyables

À Dubaï, vous pourrez retrouver certains des plus grands joueurs du monde ainsi que les jeunes les plus prometteurs du circuit.

L’Argentine, qui a terminé en tête du classement du HSBC SVNS 2023/24, pourra notamment compter sur Marcos Moneta. L’ailier, qui compte 129 essais en 144 matchs, a été désigné meilleur joueur du monde à 7 en 2021.

Cody Vai (NZL), incarne le futur des All Blacks Sevens. Du haut de ses 20 ans, l’éclair d’1,88 m est un athlète complet.

Enfin, il faudra surveiller ce que va faire la France sans Antoine Dupont, surtout maintenant qu’elle est auréolée de son titre olympique. Les Bleus en profiteront pour lancer de nouvelles pépites, comme le jeune Grégoire Arfeuil, l’un des six joueurs de l’effectif qui feront leurs débuts à ce niveau. Il pourra compter sur l’expérience de ses coéquipiers pour s’épanouir.

  1. De nouvelles sélections à suivre

L’Uruguay et le Kenya ont été promus au terme de la saison dernière et vaudront le coup d’œil. Les Sud-Américains, déjà en place dans le paysage rugbystique à XV, ont décroché le titre en HSBC Challenger la saison passée au détriment des Kenyans, qui ont dû passer par les barrages en juin.

Si le Kenya est une grande nation du rugby à 7 – ils ont remporté les World Series et disputé la demi-finale de la Coupe du Monde par le passé – l’Uruguay tentera de faire son trou. Les deux équipes peuvent compter sur des stars de la discipline. Il faudra notamment garder un œil sur Diego Ardao, véritable meneur de jeu et chasseur d’essais de l’Uruguay, et Patrick Odongo Okong’o, 22 ans, 1,86 m, 89 kg et redoutable couteau suisse sur le terrain.