Cinq raisons de suivre le tournoi féminin du HSBC SVNS de Dubaï

Les douze meilleures nations du monde se retrouvent pour briller sous le soleil de Dubaï, où débute la saison 2024/25 du HSBC SVNS.

Cinq raisons de suivre le tournoi féminin du HSBC SVNS de Dubaï

Les douze meilleures nations du monde se retrouvent pour briller sous le soleil de Dubaï, où débute la saison 2024/25 du HSBC SVNS.

 

Des meilleures joueuses de la planète aux rivalités historiques en passant par les jeunes pépites ou les énigmes à résoudre, cette étape a tout pour être épique.

Voici les cinq raisons de suivre la phase de poule qui se joue le 30 novembre puis la phase finale qui se tiendra le lendemain.

  1. Des histoires à ne pas manquer

L’Australie contre la Nouvelle-Zélande, c’est l’affiche qui a rythmé la saison 2023/24 du HSBC SVNS chez les femmes. Les Néo-Zélandaises ont privé les Australiennes de la première place du classement général en les battant lors du dernier match de la saison régulière avant que ces dernières ne leur rendent la pareille lors des dernières minutes de la demi-finale de la Grande Finale de Madrid.

Les deux équipes s’affrontent pour la première fois de la saison et vont certainement se retrouver lors des derniers matchs de l’exercice, en 2025. Il risque d’y avoir du monde en tribune pour les voir jouer.

À Dubaï, il y aura aussi d’autres rivalités à suivre. Le Canada et les États-Unis, par exemple, trustent le devant de la scène depuis la Grande Finale de juin dernier. Les Canadiennes ont battu l’Australie et la France pour s’adjuger l’argent olympique, tandis que les Américaines sont montées sur la troisième marche du podium.

Les matchs Nouvelle-Zélande – Canada dans la Poule C et USA – France dans la Poule D seront les plus grosses affiches de la première journée de compétition à Dubaï.

  1. La meilleure joueuse du monde

Antoine Dupont est reparti jouer à XV. Il n’y aura donc qu’une gagnante du titre de Meilleure Joueuse à 7 World Rugby en compétition et elle est Australienne.

Même si on voit des essais dans tous les sens à 7, Maddison Levi est particulièrement prolifique. À seulement 22 ans, elle affiche un bilan de 150 essais en 110 matchs au très haut niveau, de quoi occuper – déjà – la 6e place du classement des meilleures marqueuses de tous les temps.

Elle a inscrit 69 de ces essais au cours de la saison dernière. L’Australienne en a ensuite mis 14 lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Un conseil : n’arrivez pas en retard pour la voir jouer !

  1. Les pépites à suivre

À l’aube de cette nouvelle saison du HSBC SVNS, il y a un air de rentrée des classes, d’autant que de nombreuses sélections ont rajeuni leur effectif pour lancer un nouveau cycle olympique. Les futures stars de la discipline auront d’autant plus de place pour s’exprimer, à commencer par l’Américaine Ariana Ramsey (USA).

Jusqu’ici, elle a été gênée par les blessures. Mais l’incontournable Ilona Maher prenant une pause à 7, Ramsey, 24 ans, aura tout pour montrer ce qu’elle sait faire, elle qui compte déjà 20 essais en 34 matchs.

De même, Teagan Levi (AUS) a dû, jusqu’ici, se contenter de laisser la lumière à d’autres joueuses, en l’occurrence Maddison, sa sœur aînée. Mais à 21 ans et du haut de son 1,73 m, la talonneuse veut désormais se montrer.

Les choses sont un peu différentes pour Thalia Costa (BRA). La Brésilienne, 121 sélections, est déjà très connue de ses adversaires. Mais celle qui ne mesure qu’1,55 m sait comment se faire oublier pour ensuite piquer. L’ailière supersonique compte 90 essais au haut niveau et ne veut pas s’arrêter là.

  1. La Chine arrive

La Chine, même si elle fêtera ses grands débuts en HSBC SVNS samedi, compte déjà parmi les sélections en forme avant Dubaï. Les Chinoises ont remporté les trois étapes du HSBC Challenger Series l’an dernier, battant au passage l’Argentine et le Kenya.

Elles sont ensuite restées invaincues lors des barrages pour décrocher leur promotion. Puis elles ont disputé leur deuxième quart de finale olympique de rang, ne s’inclinant que contre les futures championnes néo-zélandaises, preuve qu’elles ne comptent pas faire de la figuration.

  1. Des championnes qui veulent se montrer

Cela peut paraître étrange, mais les tenantes du titre, qui ont aussi remporté deux étapes lors du HSBC SVNS 2023/24, sont un peu dans le doute. Après avoir survolé la discipline, l’Australie a perdu contre le Canada en demi-finale olympique avant de s’incliner contre les États-Unis lors du match pour le bronze. On se demande donc où en est la sélection.

Les doutes seront vite dissipés, d’autant que l’équipe regorge de joueuses pétries de talent (voir ci-dessus) et que l’effectif est parfaitement équilibré, entre joueuses d’expérience et jeunes pépites en devenir. Attention à l’Australie, donc.