Cinq raisons de suivre le tournoi masculin du HSBC SVNS du Cap
L’étape du HSBC SVNS du Cap n’aurait pu être mieux mise en avant. Les favoris ont encore beaucoup à prouver, les surprises de la première étape sont en feu, quelques équipes ont montré de belles choses et de nouveaux noms ont envie de marquer leur discipline.
Voici les cinq raisons de suivre l’étape du Cap :
- Que va faire l’Espagne ?
Tant de choses peuvent changer d’une année à l’autre. L’Espagne sera favorite dans la Poule B et visera une demi-finale au Cap, où elle a fini 10e il y a un an.
La saison passée, l’Espagne a terminé deux tournois SVNS à la 10e place, deux à la 11e place et un à la 8e place. Pourtant, après avoir battu la Nouvelle-Zélande à deux reprises à Dubaï – en phase de poules et en demi-finale – les Espagnols font désormais partie des têtes d’affiche.
Entre la si précieuse expérience du capitaine Pol Pla, qui a inscrit le 101e essai de sa carrière en finale la semaine passée, et la fougue de jeunes comme Anton Legorburu Anso, 23 ans, les Espagnols sont solides.
- Des prédictions compliquées
L’Espagne n’a pas été la seule équipe à se montrer à Dubaï. Les Fidji ont enfin mis fin à leur série de 22 tournois sans titres et ont remporté l’étape sans perdre le moindre match. Au fond du classement, l’Irlande, finaliste la saison dernière, s’est retrouvée à la 11e place.
Ajoutez à cela le fait que les quatre quarts de finale se sont joués à moins d’un essai transformé d’écart et que deux sont allés en prolongation, vous comprenez qu’il est compliqué de pronostiquer l’issue de l’étape.
En tout, 91 joueurs et 10 sélectionneurs ont fait leurs débuts à Dubaï. Pour couronner le tout, le Kenya a battu l’Afrique du Sud et a poussé la France dans ses retranchements, tandis que l’Uruguay, promue comme le Kenya, a battu l’Irlande.
- Les Fidji sont l’équipe à craindre
Avant le début de la saison, la France était au cœur des discussions, d’autant qu’elle a annoncé son nouveau programme sur quatre ans en vue des Jeux de LA 2028. La Nouvelle-Zélande, emmenée par une nouvelle génération, et l’Argentine, portée par d’incroyables joueurs, étaient aussi attendues. C’est ce qui a permis aux Fidji d’avancer masqués à Dubaï.
Mais ça, c’est terminé.
Les Fidjiens ont prouvé qu’ils étaient soudés et bien préparés, comme l’annonçait le sélectionneur Osea Kolinisau, qui sait ce qu’il faut pour briller au haut niveau, lui qui a conduit la sélection à sa première médaille d’or olympique en 2016.
Filipe Sauturaga, désigné Joueur du Match en finale, sera surveillé de près, tout comme George Bose, auteur de deux essais pour son premier tournoi, ou Joji Nasova, 24 ans et prêt à faire parler la magie.
- Les Blitzboks vont-ils faire la fête à la maison ?
Personne n’incarne plus la force du SVNS masculin que l’Afrique du Sud. Entre la victoire à Dubaï et la 11e place à LA l’an dernier, les Blitzboks ont tout vécu. Après cela, ils sont arrivés aux Jeux Olympiques via le repêchage pour finalement s’adjuger le bronze.
À Dubaï, ils ont emprunté une voie similaire. Ils ont signé une belle phase de poule et battu la France et l’Australie, mais ont perdu contre le Kenya. Puis ils sont sortis en quart de finale contre la Nouvelle-Zélande.
Au Cap, l’an dernier, les Sud-Africains ont perdu 28-0 en quart de finale contre l’Australie juste après avoir été titrés à Dubaï. Que peuvent-ils attendre de l’édition à venir ?
- Un format différent
Les 12 sélections – masculines et féminines – s’affronteront selon un format légèrement différent au Cap. Les équipes seront réparties en quatre groupes de trois. Les quatre vainqueurs seront qualifiés directement pour les demi-finales. Les équipes classées deuxièmes joueront les matchs pour les places 5 à 8, tandis que les troisièmes joueront les places 9 à 12.
Ce format a pour but de protéger la santé des joueurs et sera mis en place pour les étapes du Cap et de Singapour, les deux tournois joués une semaine après une étape.
Les poules pour Le Cap ont été constituées sur la base des classements SVNS à l’issue du tournoi de Dubaï, ce qui fait que l’on retrouve une poule particulièrement intéressante : la Poule C, avec l’Argentine, l’Afrique du Sud et l’Irlande.