Cinq raisons de suivre le tournoi féminin du HSBC SVNS à Perth
Quoi de mieux qu’une étape de SVNS pour lancer l’année 2025 du côté de l’Australie ?
Les joueuses sont prêtes, le HBF Park de Perth est resplendissant et voici cinq raisons de ne rien manquer de ce tournoi qui se tient du 24 au 26 janvier.
- La vengeance est un plat qui se mange froid (même quand il fait chaud)
Sera Naiqama, internationale australienne à XV, a un souvenir douloureux de la défaite de ses compatriotes 19-14 en finale contre l’Irlande, l’an dernier, à Perth.
« Je l’ai presque pris personnellement car, en tant qu’internationale, je sais que les matchs à domicile sont ceux qui comptent le plus », confie-t-elle avant l’édition 2025.
La deuxième ligne, qui ne sera pas aux commentaires mais sera ambassadrice du tournoi cette année, prédit une victoire devant un stade à guichets fermés, cette fois-ci.
« Au moment du tirage, on a échangé avec Timmy Walsh (sélectionneur de l’Australie). Il voyait ce tournoi comme l’occasion de montrer tout le travail accompli par l’équipe. C’est pour cela qu’elles font ce sport : elles veulent décrocher le titre chez elles. »
- Les meilleures sélections sont au top de leur forme
Naturellement, Naiqama veut voir ses compatriotes soulever le trophée devant les 20 000 spectateurs du HBF Park, le 26 janvier. Mais les autres équipes ne l’entendent pas de cette oreille.
« C’est un peu cliché, mais j’ai hâte de voir jouer la Nouvelle-Zélande », avance Naiqama. « Le duel entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande est toujours épique.
« Il y a aussi les États-Unis. Elles ont bien fini les JO et elles ont de nouvelles joueuses, comme Nia Toliver. Elle a été énorme sur les deux premières étapes.
« Et puis il y a la France. Pour moi, elles sont toujours parmi les favorites mais passent rarement les demi-finales et, quand elles atteignent la finale, elles sont toujours à deux doigts de l’emporter mais échouent. On verra ce qu’elles vont faire cette fois. »
- Toliver sera là
Intéressons-nous à Nia Toliver, la chouchoute de Naiqama. Même avec des joueuses comme Maddison Levi (AUS), Jorga Miller (NZL) et Anne-Cecile Ciofani (FRA), c’est Toliver qui a ses faveurs.
Pour sa première saison au haut niveau, la joueuse de 26 ans a déjà marqué 13 essais en neuf matchs. Mais les statistiques ne reflètent pas l’ampleur de son influence sur cette jeune sélection américaine. En demi-finale, au Cap, après avoir encaissé un essai quasiment fatal, elle a offert la victoire aux USA au-delà de la sirène en contournant trois Australiennes en solo.
Pour troquer l’argent contre l’or, les Américaines devront compter sur une Toliver en feu.
- La Nouvelle-Zélande a une malédiction à vaincre
La seule finale manquée par la Nouvelle-Zélande sur les sept derniers tournois HSBC SVNS remonte à l’étape de Perth, l’an dernier. Les Black Ferns ont non seulement manqué la finale, mais elles ont terminé à une inhabituelle cinquième place après avoir perdu 24-14 contre les hôtes en quart de finale.
Ce revers avait mis fin à une série de 20 matchs sans défaite en Australie. Est-ce que cet échec sera dans les têtes ?
C’est peu probable. Depuis cette cinquième place, les championnes olympiques en titre ont remporté les quatre finales de SVNS de la saison 2024, avant d’attaquer le présent exercice avec une médaille d’argent à Dubaï et une médaille d’or au Cap.
- Le soleil irlandais brille toujours à Perth
Si la Nouvelle-Zélande a un mauvais souvenir à chasser, l’Irlande, titrée à Perth l’an dernier, devra s’inspirer de cette sublime campagne.
Seule équipe à avoir réussi à chiper un titre SVNS à la Nouvelle-Zélande et à l’Australie chez les femmes, les Irlandaises ont brillé aussi fort que le soleil australien, même si elles n’ont plus tutoyé ces sommets depuis. Elles ont même perdu en expérience en l’absence de Lucy Mulhall.
Mais elles peuvent compter sur deux joueuses incroyables : Amee Leigh Costigan (203 essais en 233 matchs) et Eve Higgins (79 essais en 199 matchs). Elles avaient toutes les deux marqué lors de la finale 2024. Elles ont donc la recette du succès.