Cinq raisons de suivre le tournoi masculin du HSBC SVNS à Perth
Des surprises et des résurrections : les deux premières étapes de la saison de SVNS ont offert de belles choses. Désormais, place à 2025 et à l’étape de Perth.
Voici cinq raisons de suivre les hommes lors de cette étape australienne.
- Tout le monde peut gagner
Quiconque prétend pouvoir pronostiquer l’étape HSBC SVNS de Perth ment.
Jusqu’ici, tournois hommes et femmes confondus, on a vu quatre champions différents. Mais la compétition est d’autant plus dure à prédire chez les hommes.
Il fallait avoir le nez creux pour prédire la victoire de l’Afrique du Sud au Cap et celle des Fidji à Dubaï, mais aussi pour annoncer que l’Argentine, première du classement général l’an dernier, ne verrait pas la finale et que la Nouvelle-Zélande finirait 6e du dernier tournoi de 2024.
Ajoutez à cela l’Espagne, 2e à Dubaï et 3e au Cap, et vous comprenez pourquoi l’étape de Perth promet d’être incertaine.
- Des affiches tout le week-end
Avoir autant de prétendants potentiels à la victoire fait que chaque match de poule sera important, voire décisif.
Dans la Poule A, l’Australie affronte l’Argentine dans un remake de la finale de Perth 2024. Si les hôtes parviennent à effacer la défaite 31-5, alors cela lancera parfaitement les hostilités. Cette poule comprend aussi l’Afrique du Sud, titrée chez elle, au Cap, et les États-Unis, qu’il faut toujours prendre au sérieux.
Dans la Poule B, la France, championne olympique et battue de peu en finale contre l’Afrique du Sud au Cap, affrontera l’Espagne, qui fait sensation depuis le début de saison.
Dans la Poule C, nous aurons le droit à un choc entre les rivaux du Pacifique : Fidji – Nouvelle-Zélande.
- Les Flying Fijians ont retrouvé leurs ailes
Si les Fidjiens, rois du rugby à 7 s’il en est, ont signé une année 2024 plutôt bonne – peu d’équipes bouderaient une médaille d’argent aux JO – le fait de finir 6e de la saison inaugurale du SVNS a laissé des regrets. Mais ils ont marqué la fin 2024 par un retour en force en remportant leur premier tournoi sur la scène internationale depuis 2022.
Pour autant, la manière avec laquelle ils ont décroché ce succès est assez étonnante. Le sélectionneur Osea Kolinisau, qui était capitaine de l’équipe championne olympique en 2016, a déclaré qu’il voulait mettre l’accent sur « la forme et l’intensité physique en défense. »
Si ce n’est pas ce que l’on a l’habitude de voir du côté des Fidji, cela marche : les champions olympiques 2016 et 2020 ont quatre points d’avance en tête du classement.
- Tonga, l’espoir de l’Australie
La victoire finale de l’Australie a forcément boosté l’ambiance incroyable qui régnait l’an dernier à Perth… Ou peut-être était-ce l’inverse. Quoi qu’il en soit, le public local sera ravi de voir une équipe rajeunie fouler la pelouse à Perth.
La déception de la 7e place à Dubaï et de la 9e place au Cap a laissé place à la ferveur qui grandit autour d’Hadley Tonga, le jeune espoir qui fera ses débuts. À 19 ans, le jeune prodige attire les meilleurs clubs de rugby à XIII depuis 2023. Si sa progression a été freinée par les blessures, il attirera tous les regards à Perth.
D’autant que les Australiens retrouveront la légende Maurice Longbottom. Tous les espoirs sont donc permis pour l’équipe de Liam Barry.
- « Là pour s’amuser »
Malgré toutes ces belles choses en vue, ne nous croyez pas sur parole : suivez le Perth SVNS pour vous en rendre compte pas vous-même. C’est ce que fera la légende Ian Prior, 34 ans, 110 matchs pour les Western Force (Perth) en Super Rugby à son actif. Après avoir assisté à l’étape du Perth SVNS en tant que spectateur l’an dernier, il déclarait :
« C’est un super week-end. L’ambiance est incroyable partout en ville. L’ambiance est différente par rapport aux matchs de rugby classiques. Tout le monde est là pour s’amuser et pour faire la fête. Mais c’est aussi génial pour les familles.
« La ville de Perth est multiculturelle. Il y a des Irlandais, des Anglais, des Sud-Africains, des Fidjiens, des Néo-Zélandais. C’est fantastique. »