Cinq raisons de ne pas rater le tournoi masculin du HSBC SVNS Vancouver

Des chocs à la pelle dès le premier jour, de la passion, de l’émotion, des rebondissements pendant tout le week-end… Il faudrait être fou pour en rater un seul instant.

On aurait pu vous en donner 50, mais on s’est contenté des cinq meilleures raisons pour vous inciter à ajouter le tournoi HSBC SVNS de Vancouver à votre liste d’événements à ne pas rater ce week-end.

  1. La « magie » argentine va-t-elle encore fonctionner ?

Trois étapes du circuit pour le moment, trois vainqueurs différents. Voilà qui souligne la joyeuse imprévisibilité de la compétition. Si l'on ajoute à cela une succession de chocs sensationnels (on va y revenir), il faut être sacrément audacieux pour prédire qui sortira vainqueur à Vancouver.

L'Argentine a-t-elle les moyens d’être la première équipe à soulever deux trophées cette saison ?

Affirmatif, répond Santiago Mare. Après la victoire de son équipe à Perth le mois dernier (suivant une médaille de bronze à Dubaï et une 5e place au Cap), le capitaine a estimé que « nous grandissons de tournoi en tournoi ».

Il y a également le 'facteur Vancouver' à prendre en compte. Les Argentins restent sur une impressionnante série de 18 matches sans défaite au BC Place, et visent par conséquent une quatrième victoire consécutive dans la ville canadienne.

« Il y a peut-être un peu de magie dans l'air. Chaque fois que nous venons ici, nous avons l'impression d'être à la maison », avançait l'ailier Marcos Moneta, après la victoire de l'année dernière sur la Nouvelle-Zélande en finale. La magie argentine va-t-elle fonctionner une fois de plus ?

  1. L'Espagne ne veut surtout pas se réveiller

L'Argentine a beau endosser avec conviction le rôle de favori, une autre équipe hispanophone moins habituée aux lumières compte bien continuer à faire parler d’elle.

« On est tous très heureux de ce qui s'est passé, mais on ne s’attarde pas sur ce qui a été fait, mais plutôt sur ce qui nous attend », lâche Jeremy Trevithick à propos de la progression surprenante de son équipe vers le haut du tableau, première ex æquo aux côtés de l'Argentine et des Fidji.

L’ailier, tout sourire, se réjouit évidemment du chemin parcouru. 

« Nous avons tous grandi en jouant au rugby en Espagne, alors avoir l'occasion de battre de grandes équipes comme la Nouvelle-Zélande, l'Irlande, la Grande-Bretagne, pour nous, c'est incroyable », savoure Trevithick.

« Je veux dire, on est en plein rêve en ce moment. » Et l'Espagne ne compte pas se réveiller tout de suite.

  1. L’Uruguay est la preuve que tout le monde peut battre tout le monde

L'Uruguay aimerait bien pouvoir fermer les yeux et revivre la première journée du tournoi de Perth. Même s'ils n'ont pas réussi à confirmer leurs victoires contre les Fidji et la Nouvelle-Zélande lors des deuxième et troisième journées, les Sud-Américains ont mis le feu et ont donné beaucoup de raisons aux autres équipes de se méfier d’eux.

Aucun doute sur le message qui doit circuler en ce moment dans les rangs uruguayens : ils sont en mesure de gagner n’importe quelle rencontre.

La preuve ? Quelques semaines après s'être inclinés 70-7 face aux Fidji au Cap, les Uruguayens se sont retrouvés menés 17-0 contre les mêmes adversaires à Perth. De quoi s’effondrer mentalement ? Jamais de la vie. Quelques minutes plus tard, les hommes en bleu s'imposaient 24-17.

Et devinez quel match marquera le coup d'envoi du tournoi masculin à Vancouver ? Bingo, Uruguay - Fidji. À ne manquer sous aucun prétexte.

  1. Les Fidji face à du lourd

Les Fidji, troisième équipe à compter 48 points après trois étapes, peuvent penser à raison que toutes les équipes voudront leur peau à Vancouver.

Outre l'alléchant match d'ouverture contre l'Uruguay, les gars du Pacifique affronteront également l'un des leaders du championnat, l'Espagne, dans la poule C.

Si cela souligne la qualité de la compétition de cette année, cela ouvre par ailleurs la voie à un autre match à élimination directe contre la France. Les deux finalistes des Jeux Olympiques 2024 se sont affrontés à chaque étape jusqu'à présent.

Les Fidji ont Tout d'abord pris leur revanche par rapport à leur défaite parisienne en s'imposant en quarts de finale à Dubaï. Une semaine plus tard, la France s’est vengée en remportant la demi-finale du Cap. Mais le destin les a réunis à Perth également, et les Fidji ont pris la tête des face-à-face de la saison (2-1) en gagnant le barrage pour la cinquième place.

Personne ne serait compte un nouveau round de cet affrontement désormais classique.

  1. Blessés, les All Blacks à nouveau prêts à rugir ?

Des défaites à foison, une sixième place puis une neuvième lors des deux derniers tournois et une équipe dépourvue de stars. Mais négliger la Nouvelle-Zélande demeure à ses risques et périls au vu de la tradition rugbystique, voire de la logique.

L'équipe présente à Vancouver alignera quatre jeunes joueurs car les All Blacks préparent l'avenir. Mais elle disposera quand même d'une grande expérience. Outre Ngarohi McGarvey-Black, l'étoile montante dans une campagne décevante jusqu'à présent, cinq hommes comptent plus de 200 sélections internationales à leur actif.

Ajoutez à cela que la saison dernière, l'équipe a enchaîné une neuvième place à Perth avec une médaille d'argent à Vancouver et des victoires lors des deux dernières étapes du SVNS.

Tout cela promet de faire de cette journée un nouveau feu d’artifice. Une victoire dans leur match d'ouverture contre l'Afrique du Sud et tout pourrait redevenir rose pour les All Blacks.