Cinq raisons de ne pas rater le tournoi féminin du HSBC SVNS Vancouver

Les meilleures joueuses de Sevens du monde se rendent au Canada pour la quatrième étape du circuit mondial.

Une équipe locale en forme, des stars de retour, plusieurs marqueuses d'essais en quête de records et des équipes en pleine progression : le tournoi féminin HSBC SVNS de Vancouver s'annonce étourdissant.

Voici cinq raisons de vous donner envie d’être là dès le coup d’envoi de la première rencontre.

  1. Voir l’histoire s’écrire sous vos yeux

Cela vaut la peine de garder un œil sur Michaela Brake ce week-end. À 29 ans, la joueuse tient l'occasion de s'emparer du titre de meilleure marqueuse d'essais de l'histoire du rugby à VII.

Brake, qui a déjà marqué sept fois cette saison, a besoin de trois essais supplémentaires pour dépasser la marque record détenue par sa compatriote Portia Woodman-Wickliffe (256 essais).

Cela semblerait logique d’y parvenir à Vancouver, où Woodman-Wickliffe a réalisé un triplé lors de la finale, la saison dernière. Vous ne serez pas étonné de lire que Brake - 254 essais en 224 matches jusqu'à présent - est également en grande forme, après un triplé en demi-finale de Perth suivi d'un doublé en finale.

On peut s’attendre à entendre la foule s’enflammer chaque fois qu'elle touchera le ballon.

  1. Vérifier si l’Australie tient déjà sa nouvelle star

Un titre de joueuse de rugby à VII de l'année, 30 essais en 14 matchs cette saison. Voilà ce qu’a perdu l’Australie avec la blessure de Maddison Levi à Perth. De quoi souffrir, pour n’importe quelle équipe. Mais les Australiennes ont malgré tout glané l’or chez elles, et c’est dû en grande partie à Heidi Dennis.

Elle n’a pourtant fait ses débuts dans le SVNS qu’en demi-finale, marquant un essai lors d'une victoire étriquée (24-17) sur le Canada. Elle a ensuite enchaîné avec deux autres essais lors de la grande finale, ce qui lui a permis de remporter le titre de « Joueuse de la finale ».

Ah oui, elle n'a que 19 ans. Restez branchés pour savoir ce que cette jeune femme nous réserve au Canada.

  1. Savoir si la France a les moyens de bousculer la hiérarchie

Cela fait sept tournois et 13 mois que l'Australie et de la Nouvelle-Zélande confisquent tous les trophées du SVNS féminin. Mais la France semble prête à franchir un cap et à mettre un terme à cette série.

Leurs trois troisièmes places consécutives montrent à quel point les Bleues sont proches du but. Avec en point d'orgue la victoire sur l'Australie, leader de la saison, lors du match pour la médaille de bronze au Cap.

Ce niveau soutenu de performance leur a permis de rester en contact des deux leaders, malgré leur domination : au classement général de la saison, la France n'est qu'à six points de la Nouvelle-Zélande et à huit de l'Australie.

Si l'on ajoute à cela la forme de la superstar Anne-Cécile Ciofani (12 essais cette saison) et les bons souvenirs du BC Place (médaillées d'argent il y a un an après avoir battu l'Australie en demi-finale), les Françaises semblent avoir les atouts en main pour contester l'hégémonie océanienne.

  1. S’enflammer avec les fans canadiens déchaînés

Évoluer à domicile, être en forme et compter sur un quatuor de stars dont l'une est sur le point de franchir une étape importante : les présages sont bons pour un succès canadien à Vancouver.

Cette jeune équipe s'est améliorée à chaque tournoi de la saison, la quatrième place obtenue à Perth lors de la dernière étape représentant le point d'orgue. Mais aujourd'hui, de retour au BC Place où elles ont décroché le bronze l'année dernière, les vice-championnes olympiques Alysha Corrigan, Charity Williams, Fancy Bermudez et Krissy Scurfield reviennent pour donner du poids à l'équipe.

Cela porte à neuf le nombre de médaillées olympiques et, avec Williams à un essai de son 100e essai international, le week-end pourrait être mémorable pour les locales qui seront de plus soutenues par leurs bruyants et festifs supporters.

  1. Assister à l'essor des nouvelles nations

Les résultats des matchs sont de plus en plus difficiles à prévoir dans les tournois féminins du circuit HSBC SVNS, ce qui n’est évidemment pas pour déplaire aux fans.

Prenons l'exemple de la première journée à Perth. Le Japon, les États-Unis et le Canada se sont tous qualifiés pour les quarts de finale avec deux victoires chacun. Alors que le Canada a brillé de mille feux (voir ci-dessus), le Japon a obtenu l'un des résultats les plus inattendus du tournoi, en battant les États-Unis lors du match pour la cinquième place, obtenant ainsi le meilleur résultat de son histoire dans la compétition.

Les signes sont bons pour la suite. Le Brésil, emmené par la brillante Thalia Costa, qui est devenue la première joueuse de son pays à dépasser les 100 essais inscrits, a battu les nouveaux venus, la Chine, de deux points seulement lors du match pour la septième place. Les deux équipes ont ainsi décroché leur meilleur résultat de la saison.

On peut s'attendre à d'autres résultats encourageants, voire surprenants, de la part de ces équipes en pleine ascension.