
Cinq raisons de ne pas manquer le HSBC SVNS de Hong Kong

Événement sportif majeur de l'année, le Hong Kong SVNS devrait déjà figurer sur votre liste des incontournables. Mais au cas où, voici pourquoi vous devez absolument libérer votre agenda ce week-end.
1. C'est le Hong Kong SVNS…
Toutes les étapes du HSBC SVNS sont particulières, mais Hong Kong, c'est Hong Kong. Événement incontournable, le berceau spirituel du rugby à VII attire des centaines de milliers de fans depuis 1976.
Après 30 ans passés au légendaire Hong Kong Stadium, le tournoi dispose cette année d’un nouveau lieu d’accueil. Le Kai Tak Stadium, flambant neuf, se distingue par son terrain encaissé, ses immenses tribunes et compte suffisamment de bars pour désaltérer même les plus assoiffés des fans de SVNS.
Si les nostalgiques peuvent ressentir une certaine appréhension, les principaux ingrédients qui rendent le Hong Kong SVNS si spécial – l'atmosphère électrique, la magie sur le terrain et la météo – seront toujours là. D'ailleurs, le Kai Tak dispose d'un toit rétractable et d'un système de ventilation intégré. Des innovations sûrement appréciées par les joueurs et les fans.
2. La course au titre est serrée
Les trois jours de compétition, du 28 au 30 mars, revêtent un caractère crucial. Alors qu’il ne reste que deux étapes en saison régulière, six petits points seulement séparent les quatre premiers du classement.
L’Argentine, brillante, a pris les devants en remportant les deux derniers tournois. Mais les champions en titre n’ont pas creusé un écart significatif sur leurs poursuivants.
L'Espagne, même sans gagner le moindre tournoi cette année, se place en deuxième position à quatre points de la tête. Les Fidji et l'Afrique du Sud sont à égalité, deux points derrière.
Les Fidji auront une chance rapide de bousculer la hiérarchie, avec un duel programmé contre l'Argentine dans le groupe A dès le premier jour. Un spectacle à ne pas manquer.
3. L'Argentine peut-elle briser la malédiction de Hong Kong ?
Les leaders sud-américains disposent probablement de l'équipe la plus redoutable et régulière. Avec des stars comme Marcos Moneta (14 essais cette saison) et Luciano Gonzalez (13) ou les expérimentés Santiago Alvarez et German Schulz, Los Pumas semblent prêts à décrocher un deuxième titre consécutif.
Mais rien n’est certain, et c’est ce qui fait la grandeur de ce sport.
D'abord, si l'Argentine a remporté l’étape de Vancouver pour la quatrième fois de suite en février, elle n'a pas la même réussite à Hong Kong. Neuvième l'année dernière, elle a grimpé sur le podium une seule fois dans son histoire. Et c'était il y a plus de 20 ans, en 2004.
Ajoutez à cela le fait qu'après avoir remporté le circuit la saison dernière, cette équipe a perdu la Grande Finale de Madrid contre la France et a été éliminée en quarts de finale des Jeux Olympiques de Paris 2024, et les favoris n'ont finalement aucune certitude.
4. L'Espagne peut-elle créer la surprise ?
Il y a un an, l'Espagne terminait huitième à Hong Kong, signant son deuxième meilleur résultat d'une saison difficile, terminée non seulement par une lutte pour éviter la relégation dans les HSBC SVNS Playoffs, mais aussi par son absence aux Jeux olympiques de Paris.
Aujourd'hui, les outsiders ibériques sont en plein conte de fées.
L’Espagne, seule équipe à avoir atteint les demi-finales lors des quatre étapes du SVNS jusqu'à présent, est en pleine forme. Deuxième à Dubaï, troisième à Perth, troisième à Vancouver et quatrième au Cap, il ne reste plus aux hommes en rouge qu'à enfin battre l'Argentine (ils sont sur une série de 18 défaites consécutives contre les leaders) et à décrocher une première victoire en tournoi.
S’ils y parviennent, peut-être que le rugby détrônera le football à la une des journaux en Espagne.
5. De nouveaux noms prêts à briller
Jonah Lomu, David Campese et Eric Rush ne sont que quelques-unes des têtes d’affiche qui ont illuminé Hong Kong par le passé. L'un des grands moments de ces prochains jours sera de voir la prochaine vague de superstars dévoiler leurs talents au monde.
Le Fidjien Joji Nasova figure en première ligne de celles-ci. L'imposant ailier a explosé cette saison et trône en tête du classement des marqueurs, avec 16 essais à son actif. De quoi recevoir les éloges de son entraîneur.
« Il s'est vraiment distingué cette saison », a déclaré Osea Kolinisau. « Un joueur complet. Bon en défense. Solide en attaque. Très communicatif et c'est quelque chose dont nous avons besoin. »
Ajoutez à cela le débutant de 20 ans, Isikeli Basiyalo, « très impressionnant à l’entraînement » selon Kolinisau, et peut-être que la légende fidjienne Waisale Serevi aura bientôt de la compagnie au tableau d'honneur de Hong Kong.